Coraline

Elle n'est pas si loin que ça, l'époque où j'étudiais le roman de Neil Gaiman en littérature anglaise, en parallèle avec Alice in Wonderland. La fac n'est pas forcément le lieu où on s'attend à faire des découvertes plaisantes et encore moins en accord avec ses propres goûts. C'est en cela que Coraline fut une découverte très intéressante. Et puis, la demoiselle m'a quand même valu un 15, je lui suis donc redevable! J'espèrais un jour voir une adaptation au cinéma, et c'est enfin chose faite.

Bien entendu, j'aurais très difficilement pu espérer un meilleur réalisateur pour ce film (excepté Tim himself), et le résultat n'est pas décevant. Ambiance, personnages qui prennent vie et qui sont parfaitement fidèles à ceux du livre (même si j'avoue ne plus me souvenir du jeune garçon, mais ça ne vient peut-être que de ma mémoire), couleurs, musique: tout ressemble à ce que j'imaginais en lisant. À mi-chemin entre Alice et Chihiro, Coraline Jones a tout de même sa dose de noirceur en plus, et elle touchera sans doute un public assez large. Une petite fille au caractère bien trempé qui ne rêve que d'une chose: exister. Seuls bémols: l'animation vieillotte qui a son charme mais qui est parfois un tantinet trop à la ramasse, et le doublage auquel j'ai mis du temps à m'habituer.