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°•. | Yuuki-T. - Etablissement de L'Ennui | www.yuuki-town.c.la | .•°
11 juin 2009

Avoir des étoiles dans les yeux grâce à Elle, ça n'a pas de prix

Pour tout le reste, il y a EuroCard/Mastercard.

OnTour
STRASBOURG - 05.06.09
ACTE I, SCÈNE 1

Le 04.06.09, la Vin'Xou's Mobile quitte Nancy et file sur l'autoroute en direction de Strasbourg, après une jolie boulette made by Creepie, qui a quand même failli oublié ses billets. Ça m'aurait bien fait chier, quand même. Qu'importe, nous arrivons en Terre Sainte (si si) vers 16h30. C'est parti pour une longue attente, devant un Zénith en forme de champignon orange. Des grilles vertes sur lesquelles surplombe déjà une jolie banderole qui affiche "Merci Mylène - Fans Strasbourg" nous accueillent. Quand on a attendu aussi longtemps, c'est assez bizarre de voir ce genre de choses et de se dire que "ça y est". On apprend vite que la salle comporte deux entrées, et que nous avons choisi la plus éloignée. Chouette, good news, un petit coup de pression en plus. On fait passer le temps, on se balade au Auchan, au Quick et même chez Décathlon (à fond la forme) chez qui on emprunte deux couvertures de survie, au cas où. La nuit est découpée en deux roulements, qu'entament Vin'X et Spooky et que Chouchou, Marion et moi finissons, en faisait passer le temps de la manière la plus instructive qui soit. Je pars ranger les duvets à l'hôtel et je reçois un coup de fil: les grilles viennent d'être ouvertes. Re-chouette. À noter que le garde du corps (Christophe, oui on est intime) était venu nous annoncer la veille que les deux grilles ouvriraient simultanément à 8h. Je regarde mon portable: il devait être 7h. Je me suis donc entrainée à sprinter pour rien, mais je ne suis pas à plaindre! Je rejoins les autres: on aurait pu être moins bien placés, surtout par rapport à ceux qui ont traversé la grille en voiture. Vers 12h, je rentre faire un petit dodo à l'hôtel et ensuite, c'est parti pour une attente de folie: Jungle Speed et potins à gogo. En début de soirée, Benoît sort, sa caméra à la main, et... Qu'est-ce qu'il est craquant, bon, ce n'est pas le sujet, mais c'est à noter! Un stress impressionnant commence à monter, les vigiles s'approchent, les grilles s'ouvrent, c'est la panique, je cours aussi vite que je peux (en ralentissant tout de même au moment où j'arrive à Benoît, histoire de lui coller mon plus beau sourire niais au passage). On nous bloque à l'entrée de la fosse, la porte finit par s'ouvrir et on court encore plus vite. On se retrouve approximativement au troisième rang, sur la droite. Il n'y a vraiment pas de quoi se plaindre.

Le concert commence, et j'avoue que mes souvenirs sont déjà brouillés. L'ambiance est excellente, je retiens un important flot de larmes sur Paradis Inanimé, mais rien ne coule, je suis fière de moi. La magie opère, l'énergie est là, l'émotion aussi. Le décor est sans doute un des moins kitsch et sûrement un des plus beaux. Il y a à voir partout. Mention spéciale pour les deux "Écorchés" qui ont quelque chose de magique. Les voir se relever sur la musique d'Avant Que L'Ombre..., c'est... impressionnant. La fatigue se fait inévitablement sentir mais Mylène doit tenir du RedBull. C'est simple, plus on pense être à deux doigts de lâcher, plus on saute, plus on chante, et toujours plus haut et plus fort. J'avoue que c'est un état assez étrange, mais qu'est-ce que ça fait du bien de se déchainer à ce point... De Libertine à Désenchantée en passant par Sans Contrefaçon, Dégénération et C'est Dans L'Air, on n'a pas le temps de souffler. Le concert se finit, mais je ne réalise pas. Je pense à Dijon qui se profile à l'horizon dans quatre jours à peine.

OnTour
DIJON - 09.06.09
ACTE I, SCÈNE 2

Strasbourg était un encas très sympathique. Dijon: un rêve éveillé. Je revenais à peine d'un week-end chez ma maman qu'il m'a fallu préparer nos affaires pour prendre le train le lendemain, après les cours, en direction du Pays de la Moutarde. La pluie est de rigueur, nos estomacs sont affamés. Je saute sur Timmy et Parrène (non pas pour les bouffer hein) et on file au Quick. C'est là qu'on récupère notre tente. Car oui, il a fallu que j'attende Mylène pour découvrir enfin les joies du camping urbain. On prend le bus, on arrive devant l'espèce de LiveBox géante qu'est le Zénith mais on file directement à l'hôtel. Cette expédition relevait presque de Pékin Express, mais on arrive enfin devant notre Formule 1 qui est moins loin que prévu. Pas le temps de souffler, Vin'X et moi retournons au Zénith. C'est là qu'on écoute Désenchantée en souriant niaisement. Le Zénith tremble de l'extérieur, le concert du 8 touche à sa fin. On se place dans la file où un peu moins d'une dizaine de personnes sont déjà là. Après avoir attendu une bonne heure que tout le monde sorte et que les vigiles nous autorisent à sortir l'attirail, on découvre notre nouvelle amie: la tente de l'attente. Cette partie de la nuit ne sera pas évidente pour moi mais vers 5h30, je craque et ma vessie me sert de GPS pour retrouver l'hôtel. C'est agréable de retrouver un lit. On se réveille à 11h avec Vin'X et on est presque en forme. La suite de l'attente sera plus agréable grâce à Timmy, mais ponctuée de quelques intempéries mémorables! Même topo: Benoît sort sa caméra, on court, sauf que là... On se retrouve au deuxième rang, pile au milieu, juste en face de l'avancée de scène. Difficile de se dire que dans quelques heures, elle sera juste là, tout près de nous. Seul bémol: Toto nous quitte car il ne se sent pas bien. Mieux vaut ça que louper tout le spectacle en faisant un malaise. Pas grave, il aura une vue d'ensemble au fond. ^_^

Le concert commence et c'est encore plus impressionnant vu d'ici! Oui, on aurait dit deux folasses à s'émoustiller dès qu'elle nous regardait, mais bon, y a des choses qu'on ne contrôle pas, et puis elle cherchait aussi. Enfin, se manger plein de regards et de sourires, c'est... un échange unique (copyright Odile). Que dire? Que c'est le pied intégral encore plus qu'avant, qu'elle est beaucoup plus à l'aise qu'à Strasbourg et que ça se sent, tellement à l'aise qu'elle fait des petits plantages assez mignons et qu'elle manque de se casser la figure. Elle parvient même à entamer le deuxième couplet de Sans Contrefaçon alors que les choristes et les danseurs n'en sont encore qu'au refrain, ce qui nous vaut un joli "whouhou!" de demoiselle mi-paniquée, mi-morte de rire, tandis qu'elle essaye de se remettre en place. Assez chouette à voir. Arrive à nouveau le moment fatidique du tableau larmoyant, et là... On sort tous nos petits papiers magiques distribués dans la file d'attente, et il faut croire que le message n'est que trop bien passé. J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer... "C'est chose faite", nous dit-elle. Elle résiste comme elle peut mais finit par céder de manière assez inattendue sur Ainsi Soit-Je.... En plein milieu de la chanson, elle demande à Yvan de s'arrêter et se retourne un bon moment avant de revenir vers nous, incapable de la terminer. Elle préfère nous parler, nous dire que parfois c'est gai, parfois c'est douloureux, elle s'en excuse. Que les larmes de joie vont revenir. Qu'on est tellement attentif, que ça prend aux tripes et que c'est de notre faute. Qu'elle nous aime, c'est tout. Alors je tiens à préciser que je n'étais absolument pas émue ni rien de tout ça! Pas le moins du monde. Arrive ensuite l'interlude et c'est à ce moment-là que mes yeux choisissent de lâcher deux-trois larmes, mais je ne suis pas responsable, ce sont eux. On se remet de nos émotions et on recommence à sauter comme on peut, même si on est bien plus serré qu'à Strasbourg. Encore une fois, c'est incroyable ce qu'un corps fatigué est capable de faire. C'est terrible et ça fait du bien. On profite de chaque seconde. Arrive Si J'Avais Au Moins... Et c'est la fin. Cette fois, je réalise et j'ai un peu de mal. C'est un rêve éveillé que je viens de vivre, en très très bonne compagnie. Quelque chose que je n'oublierai jamais. *-*

OnTour
AMNÉVILLE - 17.06.09
ACTE I, SCÈNE 3

Qui l'eût cru? Dijon était un concert formidable. ll l'était tellement que je n'étais pas rassasiée. Oui, se dire qu'on attend depuis longtemps, qu'elle sera à quelques kilomètres à peine de là où on vit et qu'on a rien à faire ce jour-là, ça n'aide pas. Mon calendrier des examens n'avait lui non plus rien de prévu le 17. La veille et le lendemain, oui, mais ce mercredi, rien. Y voir un signe? Peut-être pas. Mais j'y voyais une très grande tentation. Malheureusement, les moyens n'étaient pas vraiment là. Alors, on m'a fait un immense cadeau. Encore merci mille fois...

Je contacte Geoffrey: il y a de la place pour moi. Au dernier moment, Lætitia apprend qu'elle pourra être de la partie également. Nous serons au final cinq à passer la journée et la soirée ensemble: Lætitia, Charlotte, Geoffrey, Aurélie et moi. Coups de soleil, organisation qui n'en était pas une puisqu'aucune barrière ne nous permettait de nous installer en file, grand spectacle de prises de becs, pause pipi, pause bonbons, pause salade, pause voiture. Mais je ne m'étalerai pas en détails, parce que lorsque son œil apparaît sur l'écran géant pour nous scruter, on oublie tout: la fatigue, l'attente, la chaleur.

Depuis petite, je m'imagine ce que sera mon premier concert de cette artiste. Je me vois tantôt émue, tantôt déchainée. Et bien c'est vrai, mais c'est encore mieux que ça. La musique d'Avant Que L'Ombre résonne encore, alors que les écorchés s'inclinent pour la laisser partir puis se relèvent majestueusement en tendant leur bras vers le Ciel. Je me revois au milieu de cette énorme masse à sauter et à chanter toujours plus fort que tout est Chaos. Mylène trouve ça incroyable, et elle a bien raison. Je ne sais pas où on trouve la force de faire ça, mais vivre une chanson comme Désenchantée a quelque chose d'indescriptible. Je me délècte de chaque détail du décor, j'étudie et enregistre le maximum dans un coin de ma tête sans pour autant la quitter des yeux trop souvent. Je n'aimais pas Dégénération, j'ai appris à l'aimer au fil du temps et c'est presque un des tableaux les plus réussis selon moi. Être "enfermée" avec elle pendant que les lasers tournent autour de sa plate-forme. Les images de Point de Suture défilent, son cri s'intensifie, la chanson se termine. Elle demande si on se souviendra. Elle nous offre À Quoi Je Sers en cadeau et joue la funambule sur Je te Rends ton Amour. Elle n'oublie pas de nous faire Rêver. Je joue encore une fois avec les lasers avant de tirer une dernière balle sur Libertine puis de lui dire au revoir lorsqu'elle finit par s'enfoncer dans les Enfers. "Vous allez me manquez", nous dit-elle timidement. Je crois que c'est réciproque.

Ai-je développé une addiction à ce spectacle? Sans doute. Parce que je n'arrive pas à me lasser de toutes ces personnes qui crient et chantent la même chose, qui dansent, qui vivent toutes ces chansons, parce que c'est vraiment génial d'être au milieu de tout ça. Le compte-rendu n'a rien de précis vis-à-vis de cette date, tout reste dans ma tête mais ce sont les impressions en vrac, les images que je garde de ces trois soirées. Des souvenirs que j'attendais depuis longtemps et que je garde précieusement.

TO BE CONTINUED...


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Commentaires
P
Je ne sais pas quoi te dire si ce n'est: merci. Merci pour l'attente dans le rire et la bonne humeur, merci pour la pause mac do sympa, merci pour les moments émotions lorsque je me tournais vers toi :) merci en gros, de m'avoir convaincue!
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