QUAND TOUT EST GRIS...

La journée commençait pourtant bien. Surtout par rapport à celle de la veille où une déprime massive s'était emparée de ma tête. Tout ça parce que l'idée de remettre les pieds à la fac me rendait malade. Et aussi parce que de nouvelles complications pointaient le bout de leur nez du côté de mon beau-père.

Ce matin, j'apprends que la fac est bloquée. Les étudiants n'auront pas laissé le temps au Conseil d'Administration d'établir leur plan, gentiment imposé quelques jours auparavant. Du coup, pas de reprise des cours et point d'interrogation concernant les examens. Une bonne nouvelle pour moi, enfin relativement bonne. Ne pas savoir ce que son année va devenir, c'est angoissant, surtout quand on vous parle de fermeture administrative. Peu importe: Amnéville, here we come!
Juste après, je découvre le nom d'une complication évoquée plus haut: septicémie. Rien de très joli. Mon moral file en direction de mes chaussettes pour ne plus les quitter de toute la journée. Un comble lorsqu'en soirée, j'apprends que finalement, il n'en est rien. À mots doux je peux le dire: j'en ai ras-le-c*l de leur communication à deux balles. Merci de jouer avec nos nerfs. Ceci dit, j'espère qu'ils continueront à faire leur boulot aussi bien que ça a été le cas jusqu'à maintenant.

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[Vin'X]

(K)